Filles de joie
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Réalisateur : |
Frédéric FONTEYNE et Anne PAULICEVICH | ||
Acteurs : |
Sara Forestier, Noémie Lvovsky, Annabelle Lengronne, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 31 | |||
Date de sortie : |
22/06/2020 | |||
Titre original : |
Filles de joie | |||
Note "critique" : |
0,75 | |||
Classement 2020 |
22 / 48 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Axelle, Dominique et Conso partagent un secret. Elles mènent une double vie. Elles se retrouvent tous les matins sur le parking de la cité pour prendre la route et aller travailler de l’autre côté de la frontière. Là, elles deviennent Athéna, Circé et Héra dans une maison close. Filles de joie, héroïnes du quotidien, chacune se bat pour sa famille, pour garder sa dignité. Mais quand la vie de l’une est en danger, elles s’unissent pour faire face à l’adversité. .O. |
Xavier |
.O. L'article ne parle quasiment pas des hommes, la plupart des femmes étant "mère célibataire" et le film rempli ce vide avec des "conjoints" (plus ou moins officiels) qui n'ont vraiment pas le beau rôle. Du père alcoolique et violent à l'homme qui ment pour cacher une double vie tout en promettant monts et merveilles en passant par le jeune désœuvré qui parle vulgairement à toutes les femmes qui passent devant lui, il n'y en a presque pas un pour racheter les autres... heureusement que Sergi Lopez, dans un rôle habituel de nounours taiseux, vient un peu contrebalancer cette image désastreuse de la gent masculine car la barque est chargée. On me répondra que le film est centré sur ces trois femmes que la vie n'a pas épargnées mais il peine à vraiment percer leur carapace : entre les aller-retour en Belgique où la vie d'une maison clause locale est montrée sans fard ni fausse pudeur, il raconte la vie "française" dans des barres d'immeuble peu insonorisées ou l'horizon semble bouché alors que les appartements sont au 10 ou 15ème étage. Les personnages de Sara Forestier (qui semble toujours tourner autour des mêmes rôles) et d'Anabelle Langronne (une découverte) semblent avoir été portés mille fois à l'écran sans que le film ne leur donne plus d'épaisseur que d'habitude. Celui joué par Noémie Lvovski est bien plus intrigant mais il ne sera évoqué que dans le troisième tiers du film, trop rapidement et trop superficiellement. À la place on nous annonce dès le départ qu'un meurtre sera perpétré et le début du film laisse planer le doute sur l'identité de l'assassiné... avant de vite dévoiler ses cartes et ne laisser que peu de place à l'imagination. Seule l'avant-dernière scène amènera une situation inattendue, toujours avec la même personne, toujours sans explication. Doit-on se réjouir de ce meurtre ? Le personnage était un salopard, il n'y a pas de problème pour l'écrire et les moyens utilisés pour arriver à ses fins étaient glauques mais cette justice à la maison et cette danse finale m'a laissé perplexe sur les intentions de ce film qui m'aura convaincu pour 1/3 et laissé froid pour 2/3. Je note sur 5 ? Et bien 1/3 x 5 = 5/3 soit @@ (-). C'est clinique et simplement mathématiques ! |
Première : 0 |
.O. Mais les héroïnes de Filles de joie n’ont rien de Fantine des temps modernes. Jamais on ne sent l’urgence de la précarité les menacer. .O. |
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