Filles de joie




 
Réalisateur :
  Frédéric FONTEYNE et Anne PAULICEVICH
Acteurs :
  Sara Forestier, Noémie Lvovsky, Annabelle Lengronne, ...
     
Genre :
  Drame
Durée :
  1 h 31
Date de sortie :
  22/06/2020
Titre original :
  Filles de joie
   
Note "critique" :
  0,75
 Classement 2020
  22 / 48  

Résumé :
.O

xx
.O.
Axelle, Dominique et Conso partagent un secret. Elles mènent une double vie. Elles se retrouvent tous les matins sur le parking de la cité pour prendre la route et aller travailler de l’autre côté de la frontière. Là, elles deviennent Athéna, Circé et Héra dans une maison close. Filles de joie, héroïnes du quotidien, chacune se bat pour sa famille, pour garder sa dignité. Mais quand la vie de l’une est en danger, elles s’unissent pour faire face à l’adversité.
.O.

Xavier
@ @ (-)

.O.
12/07/2020
Trois femmes, trois histoires qui s'entremêlent mais trois mini films s'enchaînent pour conter la vie de ces femmes qui se prostituent en Belgique. Avant d'écrire cette critique j'ai voulu voir quelle était la loi de l'autre coté de la frontière française et je suis tombé sur un article datant de 2011 qui a du inspirer les scénaristes puisqu'on à l'impression, en le lisant, de revoir quasiment tout le film ( article disponible ICI ).

L'article ne parle quasiment pas des hommes, la plupart des femmes étant "mère célibataire" et le film rempli ce vide avec des "conjoints" (plus ou moins officiels) qui n'ont vraiment pas le beau rôle. Du père alcoolique et violent à l'homme qui ment pour cacher une double vie tout en promettant monts et merveilles en passant par le jeune désœuvré qui parle vulgairement à toutes les femmes qui passent devant lui, il n'y en a presque pas un pour racheter les autres... heureusement que Sergi Lopez, dans un rôle habituel de nounours taiseux, vient un peu contrebalancer cette image désastreuse de la gent masculine car la barque est chargée.

On me répondra que le film est centré sur ces trois femmes que la vie n'a pas épargnées mais il peine à vraiment percer leur carapace : entre les aller-retour en Belgique où la vie d'une maison clause locale est montrée sans fard ni fausse pudeur, il raconte la vie "française" dans des barres d'immeuble peu insonorisées ou l'horizon semble bouché alors que les appartements sont au 10 ou 15ème étage.

Les personnages de Sara Forestier (qui semble toujours tourner autour des mêmes rôles) et d'Anabelle Langronne (une découverte) semblent avoir été portés mille fois à l'écran sans que le film ne leur donne plus d'épaisseur que d'habitude. Celui joué par Noémie Lvovski est bien plus intrigant mais il ne sera évoqué que dans le troisième tiers du film, trop rapidement et trop superficiellement.
Le scénario préfère raconter une histoire glauque qui aurait pu faire un film a elle toute seule mais il aurait fallu développer un peu le passé du couple, comprendre quand avait commencé l'enfer, si ça avait un rapport avec le travail actuel de la dame, ... À la place, les scénaristes ont préféré un pseudo suspens sur la personne qui est enterrée dans les premières minutes du film et montrer la solidarité qui existe entre ces trois femmes.

Essayer de comprendre comment elles en sont arrivées à se prostituer non pas "par plaisir" mais "parce que c'est un métier comme un autre" ? Le film semble dire que c'est un métier comme un autre mais est-ce vraiment le cas ? Ici la prostitution semble "acceptée" plus "qu'assumée" et il m'a manqué de la matière pour faire vivre ces personnages (matière que l'on trouve dans l'article mentionné au début de cette critique).

Pourquoi une femme qui est infirmière se prostitue ? Elle a des ressources, elle a fait des études et connait les risques sanitaires mais elle fait commerce de son corps. Elle reprochera à sa famille de ne pas la connaître et de fermer les yeux pour mieux "vivre leur vie" mais j'aurais aimé un film centré uniquement sur ces 4 personnages : cette fille qui fait sa crise d'adolescence dans la cité, ce fils qui est bien content de récupérer un petit billet quand il sort avec ses copains et qui est trop grand pour ne pas se questionner sur la provenance de l'argent, ce mari qui accuse implicitement sa femme de ne pas assez parler avec sa fille mais dont on se demande si il sait que sa femme se prostitue.

À la place on nous annonce dès le départ qu'un meurtre sera perpétré et le début du film laisse planer le doute sur l'identité de l'assassiné... avant de vite dévoiler ses cartes et ne laisser que peu de place à l'imagination. Seule l'avant-dernière scène amènera une situation inattendue, toujours avec la même personne, toujours sans explication. Doit-on se réjouir de ce meurtre ? Le personnage était un salopard, il n'y a pas de problème pour l'écrire et les moyens utilisés pour arriver à ses fins étaient glauques mais cette justice à la maison et cette danse finale m'a laissé perplexe sur les intentions de ce film qui m'aura convaincu pour 1/3 et laissé froid pour 2/3. Je note sur 5 ? Et bien 1/3 x 5 = 5/3 soit @@ (-). C'est clinique et simplement mathématiques !
.O.


Première :
0
.O.
Mais les héroïnes de Filles de joie n’ont rien de Fantine des temps modernes. Jamais on ne sent l’urgence de la précarité les menacer.
.O.


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